Les formes particulièrement répréhensibles de corruption sont condamnées pénalement en Suisse. Bien que les infractions correspondantes soient depuis longtemps en vigueur, le nombre de condamnations reste faible. Du point de vue de la prévention et de la lutte contre la corruption, mais aussi au niveau social ainsi que sous l’angle du respect de l’État de droit, cela est insatisfaisant, surtout parce que la délinquance réelle est bien plus importante, ce qui est particulièrement visible dans le droit pénal de l’entreprise (Responsabilité de l’entreprise et d’autres personnes juridiques en cas d’infractions graves comme la corruption ou le blanchiment d’argent, art. 102 Code pénal).