À l’occasion de la Journée mondiale des Nations Unies contre la corruption du 9 décembre, la Suisse ne peut dresser qu’un bilan tout au plus mitigé en matière de lutte anticorruption. Elle n’a en effet pas de stratégie nationale de lutte contre la corruption et n’en est pas exempte, tant s’en faut. Cette situation, indigne d’un pays aussi développé et aussi démocratiquement mûr que le nôtre, appelle impérativement des mesures urgentes.