RSI Telegiornale, 5 mars 2020 – Les lanceurs/lanceuses d’alerte doivent toujours s’attendre à perdre leur emploi et à être traînés devant les tribunaux. Après douze ans de travail et d’innombrables débats, la protection des personnes qui dénoncent les abus est politiquement inacceptable – le Conseil national a rejeté le projet de loi sur la dénonciation par 147 voix contre 42. « Le Conseil national enterre ainsi des années de travail législatif, ce qui contraste fortement avec l’UE, qui vient d’améliorer sensiblement la protection des lanceurs d’alerte », déclare Martin Hilti, directeur de Transparency International Suisse.