Berne, le 19 mars 2021 – Au lieu de la révision rigoureuse de la loi contre le blanchiment d’argent qu’il fallait, les Chambres fédérales ont ajuourd’hui accouché d’une mini-réforme. Du fait que, contrairement à d’autres pays, des domaines importants restent soustraits à la loi, comme des prestations à risque fournies par des avocats et des notaires, notre dispositif antiblanchiment présente toujours de graves failles et la Suisse reste dans l’ensemble en décalage avec les standards internationaux minimaux.