Berne, le 9 décembre 2021 – Le bilan de la Journée internationale de lutte contre la corruption est mitigé. Si la Suisse va bientôt enfin légiférer pour instaurer la transparence dans le financement de sa vie politique, elle fait en revanche du surplace dans d’autres domaines : sa législation anti-blanchiment d’argent n’est ainsi toujours pas conforme aux normes minimales internationales. Il n’est dès lors pas étonnant qu’elle ait une fois de plus défrayé la chronique avec les « Pandora Papers ». La Suisse présente en outre des carences dans le domaine des poursuites pénales engagées contre des entreprises.