Berne, le 9 décembre 2022 – En cette journée internationale de lutte contre la corruption, il n’y a guère matière à se réjouir. La prévention et la lutte contre la corruption font du sur-place dans de nombreux pays. Ainsi, si la Suisse a fini par instaurer, à l’échelon national, des obligations de déclaration concernant le financement des partis politiques, des campagnes électorales et des campagnes de votation, la réglementation encadrant les liens d’intérêts des député-e-s continue cependant à souffrir de lacunes. Viennent s’y ajouter les graves failles persistant dans le dispositif antiblanchiment helvétique ainsi que le niveau de protection toujours insuffisant dont bénéficient les lanceurs-euses d’alerte dans le pays.