Berne, le 25 novembre 2020 – C’est avec un grand retard que le Conseil fédéral a adopté aujourd’hui sa première stratégie anticorruption, qui se montre peu ambitieuse et ne va guère au-delà des engagements déjà contractés. Elle reste même muette sur des domaines importants, comme l’opacité du lobbying ou la pratique problématique du pantouflage entre administration fédérale et secteur privé. Les mesures à prendre de toute urgence pour accroître l’efficacité de l’organe anticorruption de la Confédération (GTID Lutte contre la corruption) brillent elles aussi par leur absence, alors qu’il serait nécessaire d’en garantir l’indépendance à l’égard du Conseil fédéral et de l’administration et de le doter de davantage de compétences et de ressources.