Coopération au développement
14. août 2000 - In Demande
- Les organisations actives dans la coopération au développement doivent adopter des mesures anticorruption efficaces.
- Elles doivent, dans une première phase, analyser les risques de corruption existants, qui varient d’une organisation à l’autre.
- La deuxième phase consiste à adopter des mesures de prévention de la corruption tenant compte des risques identifiés lors de l’analyse. Plus un risque de corruption est élevé, plus ces mesures doivent être contraignantes.
- Lors de la troisième et dernière phase, elles doivent mettre en œuvre les mesures définies, c’est-à-dire les intégrer à leur pratique quotidienne.
- Bien que les organisations d’aide au développement ne puissent plus se soustraire à la lutte contre la corruption, en raison du durcissement des dispositions pénales, la prévention et la lutte contre la prévention restent un grand chantier dans leur domaine d’activité : il leur manque en effet souvent les connaissances et ressources nécessaires à une stratégie efficace.