Coopération au développement

  • Les organisations actives dans la coopération au développement doivent adopter des mesures anticorruption efficaces.
  • Elles doivent, dans une première phase, analyser les risques de corruption existants, qui varient d’une organisation à l’autre.
  • La deuxième phase consiste à adopter des mesures de prévention de la corruption tenant compte des risques identifiés lors de l’analyse. Plus un risque de corruption est élevé, plus ces mesures doivent être contraignantes.
  • Lors de la troisième et dernière phase, elles doivent mettre en œuvre les mesures définies, c’est-à-dire les intégrer à leur pratique quotidienne.
  • Bien que les organisations d’aide au développement ne puissent plus se soustraire à la lutte contre la corruption, en raison du durcissement des dispositions pénales, la prévention et la lutte contre la prévention restent un grand chantier dans leur domaine d’activité : il leur manque en effet souvent les connaissances et ressources nécessaires à une stratégie efficace.