Invitations VIP: le grand malaise des politiciens

Le Temps, 29.7.2019 – Par crainte d’être soup­çon­nés de cor­rup­tion il de­vient tou­jours plus dif­fi­cile pour les élus d’ac­cep­ter in­vi­ta­tions, ré­cep­tions et autres avan­tages. Alors que le Code pé­nal sti­pule que l’ac­cep­ta­tion d’avan­tages «de faible im­por­tance» n’est en prin­cipe pas pas­sible de poursuites pé­nales, même des actes ap­pa­rem­ment ano­dins peuvent tom­ber sous le coup de la loi. Se­lon Mar­tin Hil­ti, di­rec­teur de Trans­pa­ren­cy In­ter­na­tio­nal Suisse, il faut tou­jours exa­mi­ner le cas en cause. «Pour un fes­ti­val, ce­la de­vient dé­li­cat, no­tam­ment si le ti­cket d’en­trée est com­bi­né par exemple avec une res­tau­ra­tion gé­né­reuse» , pré­vient-il.