Sport
14. août 2000 - In Demande
- Les fédérations sportives internationales doivent montrer l’exemple dans la prévention et la lutte contre la corruption.
- Puisque les fédérations sportives internationales se montrent incapables de résoudre leurs problèmes de corruption de leur propre initiative, le législateur suisse doit intervenir. Siège des principales fédérations sportives internationales, notre pays a une responsabilité particulière en matière de lutte contre la corruption dans le sport international. Il doit ainsi adopter une norme légale contraignante concernant la gouvernance et la surveillance des fédérations ayant leur siège en Suisse, et revoir le droit des associations afin de distinguer clairement les activités commerciales des activités non commerciales. Enfin, il doit améliorer la protection des lanceurs-euses d’alerte, qui contribuent à mettre au jour les actes illicites dans le sport.
- Les clubs et les fédérations suisses doivent eux aussi adopter des mesures contre la corruption. Ils doivent, dans une première phase, analyser les risques de corruption potentiels, puis, dans une deuxième phase, adopter des mesures de prévention en fonction des risques identifiés – articulées autour de l’adoption d’un code de conduite – et, dans une troisième et dernière phase, les intégrer à leur pratique quotidienne.