Secteur privé

  • Les entreprises et les ONG doivent adopter des mesures susceptibles de prévenir la corruption.
  • Elles doivent, dans une première phase, analyser les risques de corruption existants, qui varient d’une organisation à l’autre.
  • La deuxième phase consiste à adopter des mesures de prévention de la corruption tenant compte des risques identifiés lors de l’analyse. Plus un risque de corruption est élevé, plus ces mesures doivent être contraignantes.
  • Lors de la troisième et dernière phase, elles doivent mettre en œuvre les mesures définies, c’est-à-dire les intégrer à leur pratique quotidienne.
  • Bien que les entreprises et les ONG ne puissent plus se soustraire à la lutte contre la corruption, en raison du durcissement des dispositions pénales, la prévention et la lutte contre la corruption restent un grand chantier dans le secteur privé : les grandes entreprises doivent ainsi s’assurer que les normes de conformité s’appliquent dans l’ensemble de leur organisation, y compris leurs filiales, agents et partenaires commerciaux. Quant aux petites et moyennes entreprises, elles ne sont malheureusement toujours pas suffisamment conscientes des risques de corruption dans leur totalité et ignorent par ailleurs les dispositions pénales applicables.