Financement de la vie politique et lobbying

  • La Suisse doit légiférer pour garantir la transparence du financement des partis politiques, ainsi que des campagnes électorales et des campagnes de votation.
  • Les membres des Chambres fédérales doivent déclarer leurs intérêts et, en particulier, les revenus qu’ils touchent pour leurs activités accessoires. Il y a par ailleurs lieu de s’assurer que leurs déclarations sont véridiques et complètes.
  • Il faut créer un système d’accréditation transparent des lobbyistes, avec notamment un registre public. L’obligation de s’inscrire dans un registre public permet aux citoyen-ne-s de savoir quels lobbyistes ont leurs entrées sous la coupole fédérale et quels intérêts ils défendent. Toute personne ne fournissant pas de données ou seulement des données incomplètes doit être sanctionnée.
  • Les procédures législatives doivent être plus transparentes. Pour cela, il faut créer une empreinte législative qui permet aux citoyen-ne-s de savoir qui est intervenu dans la formation de l’opinion, y compris en coulisse. Il s’avère aussi nécessaire de garantir la transparence du financement du lobbying, de sorte que les citoyen-ne-s puissent connaître l’origine des fonds utilisés pour faire aboutir une cause au sein des Chambres fédérales.
  • Il faut inscrire dans la loi l’obligation pour les élu-e-s et les hauts fonctionnaires de l’administration démissionnaires d’observer un temps de carence lorsqu’il existe, entre l’activité exercée au service de l’État et l’activité qu’ils envisagent d’exercer après la fin de celle-ci, un lien susceptible de porter préjudice aux intérêts inhérents à leur charge publique.