Un poison pour la démocratie

Le Courrier, 29.8.2019 – Les explications de Serge Dal Busco quant au don de 10 000 francs reçu de Manotel laissent apparaître des incohérences. Alors que ce sera au juge de décider s’il y a eu une violation du code pénal, le dommage causé par l’affaire est déjà énorme, affirme Martin Hilti, directeur de Transparency International Suisse. Son organisation demande un code d’éthique contraignant réglant les conflits d’intérêt, dons et invitations, incluant des sanctions en cas de non-respect. « Le droit pénal est la ligne rouge à ne pas franchir. Même si elle n’est pas dépassée, certains comportements sont déjà problématiques », estime M. Hilti. Il appelle également de ses vœux la mise en place rapide d’une réglementation complète portant sur la transparence sur le financement des partis politiques, des candidats et des votations.